Alain BERNARD

  en 1956 à Poitiers,

 

En 1974 je rentre à l'école des Arts Décoratifs de Limoges où je découvre le monde de la création. Parmi tous les moyens d'expression qui sont mis à ma disposition, c'est la photographie qui s'impose. Puis en 1980, j'intègre  les Beaux-Arts d'Orléans, pour me spécialiser vers le traitement de l'image argentique.

 Cette formation m'a permis d'entrer dans l'univers de la photographie:

-Photo de presse (reportage, labo) , 

-Photo aérienne (reportage, cartographie), 

-Labo photo noir et blanc et couleur,

-Studio (images publicitaires).

C'est en 1986, que je décide de voler de mes propre ailes, je commence par du labo noir et blanc suivi par de la prise de vue industrielle et publicitaire puis l'ère de l'imagerie numérique arrive à mon secours.

 

Cette révolution m'a permis de devenir totalement autonome. Ce vent de liberté technologique, mon cursus de 5 années de Beaux- Arts, le fait de côtoyer des plasticiens m'ont donné envie de réinvestir dans une photographie plus proche de mes préoccupations artistiques.

 

Depuis plusieurs années , mon travail s'organise en deux axes principaux, développés simultanément :

 

LA LINÉARITÉ

Conscience et réalité,

La linéarité est une constante visuelle doublée d'un appel à la migration.

La pratique du regard élargi à l'extrême, côtoyant le point de non retour, met en évidence que l'apparence du «VRAI» peut cacher une autre réalité, suggérant de manière inhérente un autre­  «APRÈS».

Les images nous captivent dès lors qu'elles nous communiquent un autre regard, un choc, une prise de conscience jusqu'à la sensation du jamais éprouvé, que son empreinte, ou son inconfort nous tienne en haleine et nous propulse dans l'inconnu novateur.

 

L'IMPERMANENCE

Rêve et réalité.

Le travail se dirige ici sur «L'APRÈS» sur l'autre réalité des possibles.

Faisant suite à la constatation que si l'on accepte d'étirer son regard vers des maximums, de lui faire prendre des chemins connus mais de manière fermement indéterminée, l'itinéraire sera alors inhabituel, nous surprendra et du coup changera notre vision globale.

Les «APRÈS » sont ici suggérés par des paysages d'un autre infini, tout est ici propositions floues et lumières étranges, les scénaries sont multiples et laissent penser que le désir est partout, une confrontation systématique à la poétique de la lumière et au formalisme du quotidien.

La recherche se fait sur l'apparence du vrai , qui pose la question: et si la réalité c'était le rêve?