Jean-Luc CHAPIN

 

 

 

Photographe à l'agence VU depuis 1993. Il a longtemps débuté sa biographie par "enfance heureuse au bord de l'eau" et il a photographié les rivières, les forêts, les marais, la montagne sous le prisme du paysage, s'enfonçant souvent dans sa part végétale, sa part animale parfois. Une lumière particulière lui est nécessaire, lumière métallique, un gris lumineux, c'est sa "boîte à lumière". Il s'autorise de temps à autre un subtil ajout artificiel.

 

Il a collaboré avec des écrivains et critiques d'art tels qu'Alain Borer, Christian Caujolle, Anne-Marie Garat. En 2014 il a présenté l'exposition "la table des chiens" au musée de la chasse et de la nature à Paris, et termine actuellement un livre avec Muriel Barbey et Jean-Marie Laclavetine, long récit photographique et littéraire autour d'une nature sauvage.

  

"Obstiné et constant, exigeant et rigoureux, il continue à interroger la nature de la photographie quel que soit le prétexte qui lui est offert".

Christian Caujolle

 

 

Bassin d'Arcachon

 1984, le basculement

 

  

Dans les années 1990, Jean-Luc Chapin découvre le Cap Ferret et le bassin d'Arcachon. Il construit ici le récit subtil d'un bassin romantique teinté d'une mélancolie qui parlera à ceux qui passent dans la région. Un regard avec en toile de fond, l'ouverture sur l'océan, la pêche professionnelle et amateur, et les images d'une nature immuable.

 

Ses images offrent l'insouciance de la vie du bassin, de la mer, des corps souples et hâlés, les paysages doux, ses pêcheurs. Les hommes et les femmes alanguis sur les bateaux sont brunis et sereins, témoins d'une époque si proche et si lointaine. Les images, entre fantaisie et quête d'un bonheur qui s'enfuit, sont le portrait du bassin d'Arcachon de ces années-là.