Benoît Château est avocat à Poitiers. Outre le théâtre –il est trésorier des Amis du Théâtre Populaire depuis 25 ans-, il a comme passion la photographie qu’il pratique en pur amateur. Il l’a développée au sein des XV du Poitou sans lesquels il n’aurait pas progressé. Pour autant il reste fidèle à l’argentique, au Tri X Kodak, à l’agrandisseur Focomat et à son Leica M4-2. Tout juste a-t-il innové en faisant l’acquisition d’un Elmarit 28mm l’année dernière, objectif qu’il utilise concurremment avec son Summicron 50mm d’origine. Ses références ne sont pas difficiles à découvrir, mais il ne peut cacher qu’Henri Cartier-Bresson est son préféré. Le filet noir est un signe de fidélité au maître. Il souligne aussi que sa pratique s’apparente à un exercice sportif : la photographie dans sa composition et son instant doit être juste, impossible à recadrer. On ne retire pas un pénalty raté. Paradoxal, c’est le hasard qu’il provoque.


Visions fugitives

 

Il a choisi ici des clichés au gré de son humeur, des anciens ou non, des publiés ou non. Il a toutefois tendance à remontrer d’anciens clichés dans l’attente que les nouveaux fassent leur preuve à ses yeux. Son but est de partager les émotions qu’il éprouve à la prise de vue et au tirage. En aucun cas, il ne s’agit de commande, de travail, mais juste un plaisir.