Née en 1975. Ses débuts en photographie c’est l’appareil photo de sa mère. A l’adolescence, elle a intégré un club photo et c’est là qu’elle a appris les bases, qu’elle a connu la joie du labo.
Etudiante, elle a couru les concerts : 10 ans de photos de concert, des cours aux beaux-arts en parallèle de ses études de géographie et d’histoire. La révolution du numérique, les
contraintes de son métier : l’appareil a été un temps mis au placard, sortant peu malgré la passion jamais loin, toujours prête au réveil. Jusqu’à la naissance de ses enfants. La maman,
naturellement, n’a pas pu résister aux exigences du regard de la photographe. Elle a entrepris de construire la mémoire d’une enfance, interrogeant inlassablement le quotidien de sa petite
famille. Photographe boulimique d’images, elle a été remarquée par le photographe Jock Sturges, elle a rejoint l’équipe de la galerie Vevais.
« En liberté »
Je construis la mémoire de l’enfance de mes enfants pour faire résonner toutes les enfances. Je regarde le quotidien et essaie d'en montrer la beauté et la grâce. Je cueille les fulgurances de l'enfance, des corps, des regards, des émotions. Je recherche un rythme parfois énergique, parfois je le laisse ralentir, jusqu'à l'arrêter.
Le
projet s’est imposé simplement, sur le fil de l’enfance dont je veux aujourd’hui construire la mémoire. Je regarde mes enfants et je veux que toutes les enfances puissent résonner. Je regarde le
quotidien et j’essaie d’en montrer la beauté et la grâce ; je cueille les fulgurances des corps, des regards, de l’émotion dans les regards. Je cherche le rythme : énergique, ralenti
jusqu’à la pause. Comme la vie qui palpite, accélère, se suspend un instant.